jeudi 27 janvier 2011

La Jeune Garde à Montmirail...?!?

Je suis tombé il y a quelques jours sur une liste de 269 hommes mis hors de combat lors de la bataille de Montmirail en 1814, sur le site d’une association de reconstitution (http://www.reconstitution.net/)

Le site en question est moyennement pratique en terme de navigation mais en fouillant, on y trouve des informations intéressantes ainsi que la possibilité d’acheter un livre sur la bataille de Montmirail. Un lien amène aussi vers les galeries de photos de deux impressionnants dioramas (Waterloo et 26 000 figurines, mais en ce qui me concerne, je suis beaucoup plus intéressé par celui de Montmirail, 18 000 figurines, que je trouve encore bien plus réussi : http://www.reconstitution.net/maquette3.html).

J’ai tenté de contacter le boss du site mais sans réponse, j’ignore encore d’où cette liste provient et donc de la manière dont ces noms ont pu être collecté. Pourquoi ces hommes-là et pas d’autres ?? J’ai d’abord pensé qu’il y avait quelque chose à voir avec l’endroit où ils ont été réunis et soignés, mais cela me paraît finalement peu probable puisque plusieurs sont annoncés « morts au champ d'honneur » ou pris par l’ennemi. Pas de lien direct avec un quelconque lieu de soins, donc.

Parmi eux figurent quelques célébrités (Nansouty, Michel, etc), plusieurs officiers d’EM (6 ou 7 au moins, dont Gourgaud) et le général de brigade Boudin de Roville qui est dit commander la 1ère division du corps de Marmont ( et Ricard alors ?), un capitaine de Landwehr prussienne au nom bien francisé de Charles-Louis Simon, 30 ans et mort des suites de sa blessure, et bien sûr tout un tas d’illustres inconnus.
A noter également que plusieurs sont italiens, allemands ou hollandais, réminiscences du vaste Empire disparu ...

Quelques-uns appartiennent à la division Ricard, la plupart aux diverses unités de Moyenne et Vieille Garde ayant donné ce jour (ou à la cavalerie de la Garde), mais on relève quelques présences un peu plus surprenantes.

D’abord un groupe de gens de diverses unités de la ligne non présentes ce jour-là :
- un dénommé Adrien Théveneau, chef d’escadron au 5ème lanciers « probablement avec la division Colbert » nous dit le commentaire,
- un Bon Marie Jannot de Moncey, né le 9 novembre 1792 à Moncey, blessé à la cuisse par une balle, chef d’escadron du 6ème hussards, avec la mention « probablement une mutation dans le 10ème hussards ». Il s’agit bien sûr du fils du Maréchal, futur colonel du 3ème régiment en 1815.
- un Georges-Nicolas de Lasalle, chef d’escadron du 13ème de chasseurs, « probablement une mutation dans un autre régiment », qui est fait prisonnier et s’évade le même jour,
- un Jean-Baptiste Geoffroi, lieutenant au18ème régiment d'infanterie de ligne (« le régiment n'était pas à Montmirail probablement une mutation »). Il est difficile de savoir d’où vient cet officier. Le 18ème avait un ou deux bataillons au II°corps.
- et un sous-lnt Lefebvre, du 121me (« ce régiment n'était pas présent à la bataille probablement une mutation »). A noter que ce régiment fait partie de la division Lagrange, 2ème du VIème corps que Marmont a laissé pour couvrir les arrières de l’armée au-delà de Champaubert. Donc ce n’est peut-être pas une mutation mais simplement un officier présent sur le champ de bataille de Montmirail à la faveur d’une mission quelconque.

Tous ces hommes peuvent avoir fait l’objet de mutations effectivement, ou sont peut-être attachés à des officiers supérieurs.

Le plus surprenant vient de la présence de blessés de la Jeune Garde, qui était supposée être absente lors de cette journée. Or, 3 voltigeurs et pas moins de 18 tirailleurs sont répertoriés dans notre liste.
Surprenant car si Ney est bien là le 11 février, ses troupes (1ère et 2ème divisions de la JG) n’ont pas encore rejoint. Le général Curial, qui supplée Ney en son absence, lui adresse un courrier dans la nuit qui suit la bataille et indique qu’il arrive seulement, à 23h00, à Montmirail (qui n’est pas sur le site même de la bataille). J’ai tout d’abord supposé qu’il y avait peut-être eu un combat au matin du 12, mais la position était depuis la veille aux mains des Français. Tout laisse donc penser que ces pertes datent bien du 11 février, mais comment expliquer la présence de ces soldats?

Les commentaires de la liste nous indiquent que tous ont été mis hors de combat « entre les Gréneaux et Fontenelle », c’est à dire à l’endroit où l’action se développe en fin de bataille contre les Prussiens venus au secours des Russes de Sacken. C’est la 2ème division de Vieille Garde (en fait constituée de la Moyenne Garde) du général Michel qui intervient dans ce secteur.
Or un autre élément pose problème : la majorité de ces hommes appartiennent à des unités qui ne font pas partie des divisions de Ney puisqu’ils sont surtout des tirailleurs et que les-dites divisions sont uniquement composées de régiments de voltigeurs... Une explication qui me semble plausible pour l’instant serait la présence d’une ou plusieurs unités de marche de la Jeune Garde, qui n’appartiennent pas au corps de Ney et qui sont provisoirement incorporées à la division Michel. Dans l’état actuel des choses, je n’ai pas plus de renseignements.



Si cette liste est digne de foi, plusieurs questions se posent :
- Y a-t-il des membres de l’infanterie de la Jeune Garde présents lors de la bataille de Montmirail ?
- Que deviennent ces hommes après cette bataille ?
- Sont-ils affectés aux divisions de Ney ?
- Sont-ils envoyés à leurs différents corps ? J’en doute un peu car plusieurs régiments de la liste semblent encore appartenir au I° corps du général Maison, qui opère en Belgique. En Champagne, une seule division semble composée de tirailleurs à cette date, la 5ème, général Rottembourg, au VII° corps. Des régiments cités, les 2ème, 6ème et 8ème y sont représentés.
A noter qu’un « corps provisoire de la Jeune Garde » est alors en fin d’organisation (divisions Charpentier et Boyer de Rebeval). Je n’ai pour l’instant pas d’informations fiables sur son ordre de bataille.

Cette tentative de recoupement est rendue très délicate par le fait que les régiments ont souvent des bataillons disséminés dans différentes « grandes formations » sur plusieurs théâtres d’opérations.

Quelqu’un en sait-il plus là-dessus ? Je suis preneur de toutes les infos ou pistes de recherche sur le sujet (et sur la campagne de France en général, d’ailleurs).

mardi 25 janvier 2011

Socles neufs pour vieilles figurines

Quelle catastrophe ! il faut que je change d’appareil photo, le mien, il est tout flou... :)
Bon, voici quand même quelques unités Empire re-soclées dernièrement.
Mais ne nous y trompons pas : ces gars-là sont des vétérans de nombreuses batailles...


Le bataillon des marins de la Garde et les célèbres chasseurs à cheval du même corps (figurines Warmodelling et Old Glory)




Quelques régiments de cavalerie légère :
Les 13ème (figurines AB avec carabines) et 16ème régiments de chasseurs à cheval (AB chargeant)
Le 3ème chasseurs (figurines Old Glory)
Le 8ème hussards (figurines Touller première génération, toutes petites mais superbes).





Un régiment de dragons (je sais plus lequel, à vérifier) (figurines AB)
A noter que ceux-ci reviennent d’Espagne – certains casques n’ont plus de crinières et plusieurs portent un uniforme en drap brun. Nous sommes dans les jours sombres de 1813-1814.

Il y en a d’autres, notamment des cuirassiers, des cavaliers prussiens et de l’infanterie,
mais ça me fatigue de faire des photos pourries, alors j’abandonne pour cette fois.



Sinon, le week-end dernier, nouveau test de règle Empire avec Christophe.
Pas du tout convaincant. Il faut que j’arrête de faire des changements dès qu’il y a un pet de lapin, parce que la règle va vraiment devenir injouable... Il n’y aura donc pas de CR cette fois-ci.
Le point positif, c’est que l’on se remet à jouer, doucement et douloureusement, mais j’espère sûrement !



Aïïe! Les casques à boulon ont pris le village !
ça sent mauvais pour mes Français...
On dirait bien que Christophe tient sa revanche.

mardi 4 janvier 2011

L'Empire contre-attaque - la bataille d'Hagelberg

Il fallait bien que cela arrive. Suite à des démangeaisons de plus en plus violentes, re-voilà (enfin!) nos figurines napoléoniennes à la une.

Il y a quelques temps, on a rejoué Premier Empire avec mon pote Christophe, truc qui ne nous était pas arrivé depuis 7 ou 8 ans, époque où on avait tout simplement arrêté le jeu.

Et la chose n'était pas si facile que cela pour plusieurs raisons. D'abord nos figurines étaient quasi mortes au fond de ma cave. Après des années d'abandon, les socles trempés d'humidité se détachaient tout seuls et les champignons avaient commencé de pousser sur ces milliers de petits pieds métalliques. Et j'exagère à peine… Donc, une grosse séance de rafistolage et resoclage est désormais obligatoire.

Autre problème de taille: beaucoup de figurines sont dans un état lamentable. Ecaillées, lances tordues et irrécupérables, aigles disparues, sabres et baïonnettes, voire fusils entiers cassés… c'est une horreur et cela promet de très nombreuses heures de travail en perspective.

Alors soyez indulgents, car malheureusement les travaux de ravalement étaient à peine ébauché lorsque la partie a été jouée. Ce ne sera donc pas vraiment le plaisir des yeux, mais pour nous, l'évènement était assez marquant pour que je le mentionne ici :)
Depuis, il y a déjà eu un peu plus de travail avancé.


On s'est donc remis dans le bain avec un scénario sur la bataille d'Hagelberg (27 août 1813) livrée - et perdue - par les Français du corps d'observation de Magdebourg (général Girard, le même qui devait se couvrir de gloire et trouver la mort à Ligny en 1815), en marche pour rejoindre l'armée de Berlin.
Le général Jean-Baptiste Girard (1775-1815)
Cet officier distingué se fait remarqué à l'armée d'Italie, puis à la Grande Armée dans l'état-major de Murat. Général de brigade, il fait la campagne de Pologne (1807). Sert ensuite en Espagne où il devient général de division et Grand Officier de la Légion d'Honneur. En 1812, il dirige la division "polonaise" du IXème corps de Victor et se distingue encore à la Bérézina. Début 1813, il commande une des divisions de Ney à Lützen. Blessé à Bautzen, il reprend du service à l'été à Magdebourg. Fait prisonnier, il ne revoit la France qu'en 1814, après l'abdiquation de Napoléon. En 1815, à Ligny, il commande une division du IIème corps à la tête de laquelle il est mortellement blessé . Il mourra le 27 juin à Paris. Trois jours après la funeste journée de Waterloo, l'Empereur l'avait fait Duc de Ligny.
En face, le General Hirschfeldt dispose d'environ 10 000 hommes du IVème corps prussien. Ce sont surtout des miliciens des Landwehr, mais il sont survoltés à l'idée de foutre les Français dehors (on connait le sérieux et l'application légendaires des Allemands lorsqu'il s'agit de jouer au football... pardon, je voulais dire: de faire la guerre !)


Côté Français, la plupart des hommes sont des conscrits qui n'ont sans doute jamais vu le feu, appuyés par une petite cavalerie faite de régiments de marche. J'ai donc décidé d'équilibrer à peu près les valeurs de ces 2 armées, avec une masse de troupes identiques et 2 bataillons supérieurs dans chaque camp. La cavalerie française est légèrement meilleure en qualité mais les Prussiens sont supérieurs en nombre dans toute les armes.

Nous avons utilisé une règle maison en pleine refonte. J'en reparlerai dans quelques temps, si elle s'en montre digne d'intérêt ;)

A noter que Hirschfeldt disposait également de l'appui des régiments cosaques de Czernicheff, mais il ne m'a pas semblé pertinent de les faire intervenir, à cause de la petite taille de notre table et des effectifs supérieurs du Prussien. Ils étaient quand même en bord de table, au cas où les choses tournent très mal pour Hirschfeldt dès le début...


Voici donc quelques photos de la partie:

Les Français, avec la ligne de défense de la "colline du moulin" (pas de place pour mettre un moulin là-dessus) : 12 pièces d'artillerie sous le commandement direct de Girard et 2 bataillons de conscrits de la brigade Baville. Aux côtés de Girard, le général Lanusse (ne riez pas!!), officier à disposition.
A droite: les autres bataillons du général Baville
retranchés dans le parc et le quartier est d'Hagelberg.
A gauche, la brigade Sennegon: en première ligne, 2 bataillons légers suivis de 2 bataillons de conscrits en manteau et un de Croates.
Rapidement, je vais utiliser le général Lanusse (pffrr..hihihihi!) et lui confier une brigade ad-hoc composée d'un des bataillons légers et des 2 de conscrits postés sur la colline. Baville se cantonnera à diriger la défense du village avec ses 2 derniers bataillons.

En réserve, la cavalerie de Conroux: un rgt de hussards (normalement le 13ème) et 2 escadrons de marche de grosse cavalerie et cavalerie légère.

L'avance prussienne. Leur ligne est composée de 3 "commandements" d'infanterie
(les bataillons des différents rgts étaient mélangés) et un de cavalerie.
Ici, leur aile droite (le "commandement" de Boguslawski: 3 bataillons de Ldw de Kurmark qui apparaissent à l'orée du bois de Birken) et au fond, leur centre .
Le commandement du centre (Von Reuss - de gauche à droite: 1 bataillon de réserve, 1 de Ldw et 1 bataillon de ligne du rgt de l'Elbe)
L'aile droite - la "brigade" de Ldw (3 bataillons) de Von Marwitz (en réalité, Marwitz commandait ce jour-là 3 bataillons du 3° rgt de la Ldw de Kurmark)
Une vue générale du dispositif d'attaque. La cavalerie et l'artillerie défilent sur la route entre le centre et l'aile gauche prussienne.
Je ne suis pas très serein car je sais qu'il leur manque encore des troupes...
Le centre adverse a du retard, ce qui a forcé la Landwehr à retarder sa sortie du bois et j'ai eu le temps de placer les réserves françaises (la brigade de Sennegon) en ligne de bataille. Mon flanc est couvert, mais j'ai déjà plus de réserves car j'ai fait défiler ma cavalerie derrière le village pour défendre mon aile droite contre celle des Prussiens. La menace prussienne se précisant, Conroux part avec les 2 escadrons de marche vers la droite du dispositif français.
Après quelques atermoiements, je décide que le rgt de hussards n'a rien à faire sur l'aile gauche: trop loin de son chef pour recevoir des ordres efficaces et le "paysage" est bouché par l'infanterie devant lui, ce qui ne le laissera pas manœuvrer correctement. Il partira donc rejoindre Conroux, mais la tergiversation a coûté cher. Il est hors du rayon de son chef qui devra payer 2 ordres chacun de ses mouvements aux tours suivants…

Voilà le tableau, qui n'est pas très reluisant. J'ai permis à la cavalerie de Bismarck d'avoir la supériorité numérique...
Et comble de malheur, le dernier "commandement" prussien du major Langen, qui a fait le tour du bois de Belzig, surgit sur le flanc de mes cavaliers.
Au fond, on peut voir mes hussards très en retard, et au centre, les conscrits de Baville qui n'en mènent pas large, pelotonnés dans le parc du village...
Vu la situation, il n'y a plus a hésiter: je lance une charge avec mes escadrons réunis. Et le résultat est plutôt correct. La colonne principale est en fuite, poursuivie par les Français. Comme on le voit sur l'image, tous les rgts ayant pris part au combat (soutiens y compris) sont en désordre suite à la charge.

Sur l'aile gauche, le combat s'engage plus timidement.
C'est à Christophe de jouer. Il va approcher sa batterie le long de la route et la dételer.
Sa première attaque va porter sur le bataillon de conscrits en ligne (en bas de l'image)
en travers de la route avec un bataillon de Ldw en colonne.
Là, je compte sur le tir de la ligne pour stopper la charge.

Puis le bataillon de l'Elbe et le bataillon de Ldw a ses côtés vont monter à l'assaut de la colline. Mes canons vont faire des tirs minables contre la Ldw et réussis contre les Elbois. Pourtant ceux-ci passent leur test de Moral/cohésion avec succés et mes batteries sont prises.
Ça sent mauvais…
Résultat: l'attaque prussienne fonctionne du premier coup. Sans avoir subi de pertes conséquentes ou de ralentissements, les bataillons de Christophe détruisent ma batterie!

Sur la colline, la contre-attaque des bataillons de Lanusse, ces gros vicelards (oups! pardon!) repousse l'attaque prussienne. Mieux, le bataillon de Ldw perd son combat et, étant pris de flanc par un bataillon de la brigade Sennegon, est immédiatement détruit. Au 2nd plan, le bataillon croate bifurque vers le centre pour menacer les batteries russes dont le tir a été nul.
Au centre droit, les affaires vont mal ! Le tir du bataillon en ligne a échoué. Les Français sont repoussés dans le village et tentent de s'y accrocher (heureusement, je parviens à regagner le Désordre occasionné par le recul en terrain encombré). S'ils en sont chassés, je n'ai aucune réserve d'infanterie pour le reprendre.
La vue du côté de Christophe: le centre est dégagé et la batterie prussienne est même menacée par le bataillon croate, mais le village est en grand danger.

La menace se précise avec l'attaque frontale de Marwitz et la présence de flanc du major Langen. De plus, à l'arrière-plan, les opérations de cavalerie tournent en ma défaveur. Les régiments de Bismarck se sont refaits la cerise et me chargent, avec une belle prise de flanc en prime.
Mes cuirassiers sont détruits et les chasseurs en fuite. Heureusement, le rgt de hussards a bien donné. Il retarde l'avance de Langen dont un des bataillons doit se former en carré. En plus, Christophe n'a pas de réussite sur ses jets d'ordres. Comme dans la vraie vie, il est bien difficile de coordonner ses attaques, en particulier lorsque les coups viennent de tous côtés.


Pour tout dire, ceci fait bien mes affaires car les bataillons du village peuvent repousser les assaillants les uns après les autres, sans subir de surnombre. Au centre, ça se bat comme des chiffonniers. Les Croates, passés en tirailleurs pour éviter d'être saignés par la mitraille, harassent les artilleurs ennemis. Pendant ce temps, un bataillon français descendu de la colline repousse l'infanterie et prend la batterie prussienne.
Même spectacle sur l'aile gauche française. La Landwehr prussienne est repoussée en tirailleurs dans les bois mais le bataillon de réserve se retrouve bien isolé et subit une puissante attaque soutenue.
Je sens Christophe un peu désappointé. Il a failli faire exploser ma ligne et tout a basculé en un tour de jeu. Décidant que rien n'est encore perdu, il ve jouer son va-tout et lancer un assaut inspiré sur le village tandis que les restes de Bismarck protègent le flanc en contenant ma cavalerie.
Mais il était dit que Girard devait remporter le gain de la journée. Tous les bataillons prussiens sont rejetés avec des pertes sensibles et pour finir, Marwitz se fait allumer devant le parc de Hagelberg (chaque camp a d'ailleurs perdu 2 officiers dans la partie).
D'un commun accord, nous décidons d'arrêter les hostilités, comme l'auraient probablement fait des généraux de l'époque. Les troupes sont épuisées (même si de nombreux Désordre ont été regagné aux tests). Les Français sont encore maîtres de tous les objectifs et les Prussiens ne sont plus en état de leur enlever.
En fait, cette partie a duré plutôt longtemps parce que nous avons pris le temps de faire des pauses et discuter de certains éléments de la règle qu'il faudra modifier, etc. Christophe a proposé de rejouer ce scénario dans quelques temps pour tester à nouveau. C'est une idée qui me plait car la taille est idéal pour ce genre de partie et il est aussi possible de le corser un peu en y rajoutant des unités prussiennes (qui étaient vraiment présentes) ou les cosaques de Czernicheff qui ont accompli un ou deux beaux faits d'armes ce jour-là.
Enfin en attendant, le corps d'observation de Magdebourg est parvenu à bousculer ses adversaires et marchent maintenant vers le nord pour se joindre à l'armée d'Oudinot et menacer Berlin. Le patron sera content de nous !

Petites annonces

Ces figurines sont à vendre !!

Minis for sale !!


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