vendredi 29 mars 2013

Studienka (Bérézina 2) - Un scénario Ier Empire


Salut à tous,
J’ai encore délaissé ce blog depuis quelques temps. Un peu occupé ailleurs et un manque flagrant de motivation. Mais un tour sur l’excellent blog des Riflemen m’a redonné un coup de fouet.
Je ne vais pourtant pas encore parler des parties de ce week-end, qui ont été désastreuses pour moi : 2 batailles, 2 défaites pour nos grands débuts sur de la campagne de 1813… ça commence bien. L'Empereur peut compter sur moi et me nommer maréchal, je sens que je vais être au niveau de mes prédécesseurs cette année ! Mes adversaires s’en régalent déjà.
Donc, je n’en dit pas plus sur ces batailles car elles feront l’objet d’un prochain topo pour Vae Victis. Mais en attendant, voici, très en retard, le scénario enfin terminé de la bataille de la Bérézina (rive droite).

Bataille de STUDIENKA - 28 novembre 1812
Voici un scénario en complément de celui de Vae Victis n° 108 (bataille de Brili) pour rejouer la deuxième partie de la Bérézina. Ce combat qui a lieu sur la rive gauche autour du village de Studienka oppose les troupes du IXème corps du maréchal Victor, duc de Bellune, aux éléments avancés du Ier corps russe du General-Leutnant comte Wittgenstein. Cette formation, qui a passé l’entière campagne séparée du reste de l’armée russe, a mené une sorte de guerre personnelle contre l’aile gauche de la Grande Armée, et successivement affronté les maréchaux Oudinot, Gouvion-Saint-Cyr et Victor, avec plus ou moins de bonheur. Chargée de l’importante mission de couvrir la route de Saint-Pétersbourg, le Ier corps a reçu d’imposants renforts jusqu’à devenir une armée à lui seul.
Sur les rives de la Bérézina toutefois, Wittgenstein qui dispose d’environ 30 à 33 000 hommes ne donnera pas le meilleur de lui-même, laissant son collègue et supérieur, l’amiral Tchitchakov, porter le principal du combat sans lui prêter efficacement main forte. En ce sens, à mon avis, il porte une lourde responsabilité dans le fait que l’armée française et son chef soient parvenus à se tirer de ce guêpier. En effet, Wittgenstein n’a engagé que le général Berg et une quinzaine de milliers d’hommes contre Victor, laissant le reste de ses troupes en attente, sans appuyer Berg ni envoyer les renforts promis la veille à Tchitchakov (désobéissant de ce fait aux ordres  reçus).
Here is a scenario for the second part of the battle of the Berezina, the one on the left side of the river. It’s been fought between Victor’s IXth corps and part of Wittgenstein’s army under the command of Berg. There were about 9000 « French » troops (Polish and German auxiliary troops) opposed to 15 000 Russians or so. Count Wittgenstein was supposed to harass the rear guard of the Grande Armée while Tchitchakov’s troops fought Napoleon in person on the other bank. But he never made a real effort to support his comrade and left more than half of his troops l’arme au pied 12 km away.
This scenario is designed for our home-made set of rules but I think it is not so difficult to fit to your own favorite set.


Rejouer Studienka
La partie dure 8 tours (de midi à 16h00  environ). On tire au hasard pour définir le premier joueur.
Objectifs russes : le pont (20 PV), Studienka (6 PV), pertes françaises (2 PV par unité détruite, 1 PV par unité réduite, 1 PV + sa valeur par officier français tué). Ils remportent une victoire majeure s’ils s’emparent du pont. Toute victoire aux points sans tenir le pont est « mineure ».
Objectifs français : le pont (20 PV), le village (10 PV), le plateau (10 PV), par commandement russe démoralisé (4 PV).
Option : si les joueurs le souhaitent, et pour un rendu plus historique, ils peuvent « garnir » les alentours du pont d’une dizaine de socles de bagages et traînards immobiles. Les Russes marquent 2 PV supplémentaires par socle pris/éliminé. Il s’agit normalement du travail des Cosaques mais d’autres troupes peuvent les aborder (sauf les tirailleurs) et les capturent d’office. Chaque fois qu’un Cosaque aborde un socle de traînards, celui-ci fait un test de moral. Sur 1d6 = 5+, il parvient à se défendre et combat à -1. S’il perd son combat, il est pris/éliminé.
Duration 8 turns. Check the first player to go.
French Victory points – 20 for the bridge, 10 for Studienka, 10 for controlling the Studienka ridge and 4 per disordered Russian command (2/3 of its units are destroyed or disordered).
Russian Victory points – 20 for the bridge, 6 for Studienka, 2 per destroyed French unit, 1 per disordered French unit (half destroyed), 1 + value when a general is killed). They win a strategic victory if they take the bridge otherwise it is a « minor » victory.
Optional VP : for a better historical depiction, 8 to 12 stagglers stands can be mingled at the bridgehead.  They cannot move and Russians (especially Cossacks but no skirmishers) destroy/capture them by contacting them and get 2 more VP by stand. Each contacted  stand must roll for his defense. On a result of 1d6 = 5+, it is able to defend against his aggressor. It is destroyed if beaten.
Le petit village de Studienka.
(Maisons par Mason et Lucky)

Les ordres de bataille
IXème corps « français » - Victor (+3)déploiement de gauche à droite
- Cavalerie Fournier (Brillant) (hussards badois et chevau-légers hessois)
- 28° division – Girard (Brillant, +2)
Brigade polonaise … (4 bataillons, 2 tirailleurs)
Brigade saxonne Klengel (4 bataillons, 2 tirailleurs)
Artillerie – 2 batteries (14 pièces) à placer au choix des joueurs français
- 26° division – Hochberg (Brillant, +2)
Brigade bergoise Damas (4 bataillons, 2 tirailleurs)
Brigade badoise … (4 bataillons, 1 bataillon léger, 1 bataillon du 55° de ligne, 2 tirailleurs)
Notes :
Les brigades badoises et polonaises, la cavalerie de Fournier ainsi que les tirailleurs sont notés « Elite ».
Le bataillon du 55° de ligne est le seul rescapé de la 12° division de Partouneaux, il est à l’aile droite du IX°corps.
Eléments du Ier corps russe - Berg (+2)déploiement de gauche à droite
Avant-garde – Vlastov (compétent, +1)
Infanterie Harpe (2 bataillons du 24° jägers, 3 bataillons de milice, 4 socles de tirailleurs)
Cavalerie Alexeïev (hussards réunis, dragons réunis, 8 pièces à cheval)
2 pulks de Cosaques
1ère ligne – GM Sénateur Bibikov (compétent, +2)
300 Jägers réunis (5 socles de tirailleurs)
- Brigade Colonel …
2 bataillons de marins
1 bataillon de la milice de Saint-Petersbourg
- Brigade G.M. Kazatchkovski (4 bataillons de mousquetaires)
- Brigade de cavalerie : Colonel …
Cavalerie réunie de la Garde (dragons, uhlans, hussards) (3)
Escadrons de réserve des Uhlans de Pologne (2)
- Artillerie : batterie de position n°5 (12 p.) et 7p. de la batterie légère n°9.
2° ligne – GM Lukof (ordinaire, +0)
Dragons de Iambourg (3)
2 bataillons de mousquetaires + 1 bataillon de la milice de Saint-Petersbourg + batterie légère n°27 (12 p.)
Réserve – GM Fock II (compétent, +2)
Droite – GM Rachmanof – 4 bataillons de mousquetaires + 4 bataillons de grenadiers réunis + batterie de position n°21 (12 p.)
Gauche – GM Prince de Sibérie – Cuirassiers de la Garde réunis (4) + 2 bataillons de grenadiers réunis + batterie de position n°14 (6 p.) et batterie à cheval n°3 (12 p.)
Le XIème corps de Victor déployé sur le plateau de Studienka.
En face, dans les brumes de novembre, les troupes russes préparent leur attaque.

Déploiement
Victor se déploie sur le plateau de Studienka. A droite se place la brigade badoise de Hochberg avec le bataillon du 55°. Puis la brigade hessoise de Damas, suivie de la division Girard. La cavalerie fait l’aile gauche (éventuellement dans le vallon ou sur le plateau boisé).
Les Russes placent leur avant-garde sur la table dès le 1° tour. Ils testent pour le corps de bataille (1d6 = 6 pour une entrée au tour 1, +2 au dé à chaque tour) qui arrive en 2 lignes. Le corps de réserve entre sur 1d6 = 5+ à partir du tour 3, +1 au dé à chaque tour).
Victor’s IXth corps is on Studienka ridge. Hochberg and the Baden brigade is on the right, then Damas’ Berg brigade and Girard’s division. Fournier’s cavalry is on the left of the deploiement.
The Russian vanguard is on the table.
Bibikov’s command deploys 30cm from his table edge on turn 1 (1d6 = 6), turn 2 (1d6 = 4-6), turn 3 (1d6 = 2-6), turn 4 automatically.
The Reserve corps enters turn 3 (1d6 = 5+). Add +1 to the dice roll each turn.
Règles spéciales
Pour chaque combat auquel il prend part ou chaque fois qu’un tir ennemi porte dans les 3 UD de sa position, Fournier est blessé sur un test de 1d6 = 5+. Il est remplacé par le colonel Von Laroche (Bon).
Fournier must check each time he is involved in a fight or he is in a 3 UD (movement unit ) range of ennemi fire. On a result of 1d6 = 5+, he is disabled and colonel Von Laroche (Good Leader) takes command of the cavalry brigade.
Informations pour les joueurs français uniquement :
Sur la colline de la rive droite se trouve une grande batterie franco-polonaise de 30 canons (pièces de divers calibres). Elle doit être assez longue pour accueillir toutes ces pièces et placée en sorte que son tir porte un peu moins loin de la moitié du plateau de Studienka (par exemple au carrefour à la lisière du bosquet central). Au début de la bataille, cette batterie n’est pas figurée en raison du brouillard et n’apparaît que lorsque les Russes attaquent sur Studienka. Le joueur français choisit le moment de la démasquer. Ces canons sont immobiles.
Deux « régiments » de cavalerie réunis sont postés en défense du pont, au nord. Il s’agit d’un rgt de carabiniers réunis (colonel Blancard) et d’une autre unité constituée d’éléments du 8° Polonais, de chasseurs de la Garde et de volontaires et officiers divers venus prêter main forte. Ils sont invisibles des Russes et devront être placés lorsqu’ils se trouveront dans la ligne de vue de leurs adversaires. Ils constituent un commandement indépendant. Leur mission étant clairement de protéger les ponts, les joueurs français doivent les y employer en conséquence (maxi 30 cm de leur objectif) plutôt que les envoyer combattre au loin.
These informations are for the French player only :
A 30 pieces grand battery (half light, half medium guns) is posted on the hill on the right bank of the river. That hill must be big enough to set all the guns. They can’t move for the duration of the game. They are hidden (by the fog) from the Russians and the French player can use them when he want. The guns are then deployed on the board. These guns can shoot at targets as far as the nearer crossroads to Studienka on the ridge, so it is important that they – and the hill they are on – are set accordingly.
Two combined cavalry regiments  are also hidden by the bridgehead. The first one is made of Colonel Blancard’s combined carabiniers. The other one is a mixed unit of elements from the 8th Polish uhlans, chasseurs à cheval de la Garde and some officiers and volunteers that are still mounted. They are not under Victor’s command and their self-defined task is to guard the bridgehead. They can’t make a move 30 cm away from the bridge. Botyh regiments are good troops, so rate them as such.
 And please don't forget the Berezina is still a bleeding cut here in France. What a trauma ! :))
(Je pouvais pas louper cette horreur, quand même ! :))
Have a good game ! 

mercredi 6 mars 2013

Château Bourgoin - Morei 2013 - Cuvée excellence

Les 2 et 3 mars, la Commanderie des Terres Froides organisait sa Convention au sein de la très chouette Halle Grenette de Bourgoin. Comme je l'ai déjà dit sur le forum AdG, le week-end était un régal. Je ne peux pas comparer avec d’autres tournois car c’est le seul que je connaisse, mais le rendez-vous de Bourgoin vaut le détour ! Donc encore un grand merci à Yves (Morei) pour ses talents d'organisateurs et félicitations à Hervé et Cédric qui remportent le tournoi après une finale acharnée contre les poids lourds d'AdG, Boris et Philippe. Excusez du peu !

Ravi d’avoir pu cette année encore rencontrer plein de gens nouveaux croisés sur les forums  : Jean le Corbeau, Diégo Mané, Jean-Marc et Bradpitre, Stéphane et Ostap de Toulouse, les joueurs montés du sud ou descendus du nord et de Belgique. Ravi également d'avoir revu d'anciennes connaissances que j’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver.

Comme toujours, l'ennui, c'est le manque de temps pour discuter et boire un coup avec tout ce petit monde. D'ailleurs, on a tellement manqué de temps que l'on n'a même pas pensé à faire des photos. il n'y aura donc qu'un petit échantillon où l'on ne voit pas beaucoup de figurines et même pas tout les participants.

Mention spéciale pour les 2 superbes tables des Riflemen de Bourg-en-Bresse sur 1870 et un sujet plutôt rare, la conquête de l’Algérie en 1857. Magnifiques figurines et décors. Là encore, juste un gros regret de ne pas avoir pu discuter plus longtemps, mais comme je disais, les parties de 3h30 du tournoi ne laissent guère d'espace pour la parlotte. J'espère donc que l'on aura un jour l'occasion de se croiser pour de bon.

Retour au tournoi.
Il s'agit donc d'un affrontement par équipes et armées de 300 points (le seul tournoi AdG en double). L'année passée, 10 équipe bataillaient ; cette année, nous sommes 16.
Voici d'abord la composition de notre armée :
Aldo - Général en chef brillant – 3 Kn moyen impact élite + 3 cav moyen arbalète + 2 Mi lance
Beppe - Général compétent - 3 HI A2M + 3 LMI arbalète + 2 Kn moyen impact élite
Carlo - Général ordinaire – 4 HI lance + 2 Li arc + 1 Kn moyen impact
Dieter - Général compétent allié allemand - 3 Kn moyen impact + 3 Lh arc + 1 HI A2M médiocre et 1 LMI arbalète médiocre

Plusieurs personnes étaient très étonnées que nous ayons des corps aussi disparates. Il est à noter que nous n’avons jamais manqué de PC sauf pour le corps allié dans la 1° et la dernière parties. Dans la 1°, ce fut un grave handicap car mes Lh n’ont jamais pu être utilisé pour épauler mes chevaliers. Dans la dernière, ce ne fut pas décisif, vu la faillite totale de mes dés de combat.
Nos parties :
 
D’abord les Allemands féodaux de Denis et Marc (Theodoros et Marc S). Ils ont plus de monde que nous, un corps de chevaliers sur chaque aile et 2 gros corps de HI A2M avec des arbalétriers au centre. Je suis à gauche avec l’allié (corps D) et le corps Kn-Cv (corps A), Christophe vient ensuite avec les A2M (corps B) puis les lanciers lourds (corps C). D’entrée, Denis et moi nous engageons dans un furieux combat de chevalerie qui va durer toute la partie. A un moment, je crois prendre l’avantage, mais un manque de PC m’empêche d’enfoncer le clou en jetant mes Lh derrière sa ligne. Denis parvient avec difficulté à rétablir la situation. Au centre, leurs arbalétriers nous font mal et nous commettons l’erreur de trop avancer les nôtres pour tenter de prendre une colline et soulager notre piétaille. Au final, même si les lanciers de Christophe déciment les chevaliers de Marc, notre centre explose et Marc tue les 2 généraux de Christophe. Bataille accrochée mais défaite à 31 pertes pour nous, environ 25 ou un poil plus pour eux. Un bon moment de jeu pour commencer le tournoi.

Le samedi après-midi, on joue contre Marc (Signifer) et Médy, les Suisses Ottomans. J’ai un contentieux avec eux puisqu’ils nous ont battus in extremis l’année passée. Ils commandent une armée comme je les aime, de petite taille (28 ou 29 unités) mais bien commandée, d’excellente qualité et manœuvrière. Medy pose à droite un corps de Cv lourde arc élite + 1 ou 2 Lh arc et vers le centre le corps des janissaires (MI arc élite), Marc tient la gauche avec un autre corps de Cv arc élite. Leur dernier corps est caché – embuscade en fond de table ou marche de flanc ?

Comme le matin, je suis à gauche et Christophe à droite, notre déploiement est le même. Pour ne pas subir les tirs, je décide d’attaquer au plus vite. Christophe doit me soutenir pour couvrir mon flanc droit et essayer de presser au maximum avant l’arrivée de la marche de flanc éventuelle. Medy est en réussite : en 3 phases de tir, il me tue 2 chevaliers et me met 3 autres unités Kn et Cv en désordre ! Perdu pour perdu, je charge en bouchant les trous avec mes MI qui ont suivi les montés. Les janissaires vont manger bon ainsi que sa cavalerie lourde qui n’a pas daigné esquiver mais mes MI explosent et mes pertes sont lourdes. Même si j’ai bien remonté la pente, Medy se bat comme un lion et tient suffisamment pour que mes dernières unités ne soient utilisables nulle part ailleurs. C’est crucial car la marche de flanc s’est signalée dès le tour 2 (des Lh et Cv moy. arc). Christophe la neutralise efficacement, aidé par les jets pourris de Marc. Au dernier tour, nous devons encore leur faire 4 pertes et eux 2 ! Je parviens à rallier une perte, ce qui me donne espoir, mais Medy me la reprend aussitôt au tir ! Et les combats tournent également en sa faveur. Défaite amère, quelque chose comme 32 à 26. Les fameuses salves des tireurs élite de Medy en début de partie, ajoutées à un habile mouvement tournant des Lh de Marc qui nous coûte notre camp, n’ont jamais pu être compensées. Je crois que nous n’avons fait qu’une seule grosse erreur dans cette partie, c’est de ne pas avoir laissé quelques troupes en couverture du camp en voyant qu’il leur manquait un corps au déploiement.

Pour Christophe et moi, c’est la grosse déception du week-end en terme de jeu, mais surtout c’était une super partie, très acharnée et très, très drôle avec le grand numéro de Marc qui a fait tous ses efforts pour gagner le trophée du « Louis de Funès du tournoi » récompensant le meilleur joueur-affligé-de-tous-les-malheurs-du-monde. Bref, une belle équipe d’adversaires-partenaires contre qui j’ai vraiment plaisir à jouer. Et je demande ma revanche pour l’année prochaine.

Le soir, excellente soirée au restau. Comme tout le monde, on se couche pas trop tard avec l'envie de se rattraper le lendemain.

Dimanche matin, on rencontre Jean-Marc et Eric, alias Bradpitre et leurs Croisés tardifs. Là encore, une très bonne partie, légère et vachement drôle, ponctuée de plusieurs pauses clopes et qui se termine à la binouse (faut bien aider Yves à finir le fût !) Enfin une victoire, mais si je pense que nous avons bien joué, sans erreurs, nos adversaires nous ont aidé. Eric n’a jamais eu assez de points pour manœuvrer son magnifique corps d’Hospitaliers que je vais détruire avec méthode, ni pour les secourir avec ses chevaliers qui arrivent trop tard. De l’autre côté, Christophe exécute littéralement Jean-Marc. On a pas mal de réussite sur ce coup.  Désolé, les gars !

Super content de la rencontre avec 2 lascars avec qui on a bien rigolé et discuté de plein de choses.

L’après-midi enfin. On se dit que rien n’est joué. On combat les Français de Didier et Claude (Atax et Classical Ork). Ils ont plus de chevaliers que nous mais notre position est bonne et nous sommes un peu supérieurs en nombre. Je suis encore à l’aile gauche avec les corps A et D de cavalerie, Christophe fait le centre avec les Hi et LMI (corps B) sur une colline et ses lanciers (corps C) à droite qui défendent un petit espace entre la colline et des terrains qui couvrent son flanc. Mon allié ne veut pas se battre mais grâce à l’aide du général en chef, je le rallie dès le 2° tour. J’essaie alors de défaire la cohésion du groupe de Kn impétueux grâce à les Lh. En pure perte. Ne sachant comment m’y prendre avec ces impétueux que je n’ai ni l’habitude de jouer ni d’affronter, je provoque leur charge trop tôt. Mes 3 Cv moyens que j’ai avancé devant mes Kn reçoivent le choc, plutôt pas mal d’ailleurs. Mes 6 chevaliers se portent ensuite au contact. Ma ligne est rétablie, et là, c’est le désastre. Sur les 4 phases que va durer le combat, avalanche de 1 et 2. J’ai une pensée pour nos adversaires du matin qui ont dû subir le même désagréable moment. Je résiste un peu et parvient même – enfin – à tourner la ligne française et la frapper dans le dos avec du Lh mais je me coltine des dés foireux devant un spectateur attentif et même encourageant qui a passé presque toute la partie à nos côtés (je crois même que j’ai vécu sa présence comme une sorte de soutien moral qui m’a retenu d’exploser de colère). Christophe se porte à mon secours avec sa réserve de 2 chevaliers élite mais ça ne suffira pas. De mon côté c’était une partie acharnée, à droite, Christophe a subi les tirs des arbalétriers élite sans pouvoir réagir à cause de la menace d’un groupe de chevaliers français. Peu à peu les pertes s’accumulent là aussi. Un mauvais placement de ma part nous a coûté des points trop tôt et de très mauvais dés m’ont plombé la bataille.
On avait un allié allemand car je voulais absolument avoir des Lh. Les 2 fantassins médiocre de ce corps restent généralement en arrière de la ligne ou occupent une colline. J’aurais préféré avoir les Lh avec le Gal brillant mais c’est un peu trop risqué avec un allié qui risque d’être non fiable. En fait, c’était une erreur. On aurait dû prendre les Lh dans un corps italien à la place des Cv moyens qui n’ont pas servi à grand-chose. D’autant que le corps allié, sensé devoir manœuvrer, est le seul avec lequel nous avons manqué d’ordres de tout le week-end. Bizarre comme ça s’acharne, des fois.
Quelques photos encore :
Une vue magistrale sur la table de la finale où s'affronte les Ayyoubides Hervé et Cédric et les Berbères en fez, Boris et Philippe, pendant qu'un orc prend la pose, somme toute très classique, de celui qu'en-à-rien-à-péter-de-montrer-ses-aisselles-tout'-façon-j'-transpire-même-pas.
 
Un autre plan où les Berbères froncent le sourcil pendant que Cédric, visiblement hyper à l'aise, leur fait le coup de l'Orc Classique.
 
Les Hongrois Patrick et Etienne, affrontent les Portugais des Bricault père & fils. Les deux compères du nord terminent à la 3° place du tournoi avec leurs Hongrois médiévaux. Félicitations à eux.

La Compagnie catalane de Duschmurtz aux prises avec les Allemands féodaux de Marc.
Damien-Virgo est caché par son partenaire, on devine Denis-Theodoros qui pointe la tête derrière Marc.

Face à nous, les joueurs Espagnols féodaux, Stéphane-Timur et Ostap, contre l'Empire latin d'Orient (de dos, le Nazgul et L'Inquisiteur), une partie hautement historique.

Bataille entre sudistes. Francs de Chypre contre Catalans. Là, désolé, je ne me souviens plus de tous les pseudos ! J'espère au moins ne pas me planter dans les prénoms : François (Mikado), Hubert, Gilles et Alain.

 Les très redoutés Hussites de Morglum et Stéphane qui vont écraser les malheureux Croisés tardifs de Jean-Marc et Bradpitre.
Après 2 échecs le samedi, les Hussites optent pour un changement radical de tactique. Ils adoptent un déploiement très resserré sur un côté de la table, mettant ainsi totalement dans le vent l'une des ailes de l'armée adverse. Celle-ci n'a souvent plus le choix de démonter si elle veut arriver à temps à l'aide de son aile menacée et doit chercher la vitesse. Les 2 Lh hussites lâchés dans la plaine à droite sont là pour la ralentir. Pendant ce temps, le rouleau compresseur écrase le reste de l'armée.
Le dimanche, ceci leur vaudra de remporter 2 victoires éclatantes.

Nos derniers adversaires, Atax-Didier et le Classical Ork-Claude  

Face à eux, mon partenaire bombe fièrement le torse pour les impressionner mais ils le regardent même pas, Christophe (Chris15 sur le forum)

 Pépé et Aurélien, petites mains de la Commanderie, qui ont participé à l'organisation, la mise en place, l'équipe impaire, etc. Merci à eux également.

De dos, les vainqueurs, Cédric et Hervé. En face d'eux, Philippe qui a l'air ravi d'être pris en photo (2 minutes après, il tentera de me mordre lorsque je passerai à côté de lui).
En spectateur, Lionel, un autre membre de la Commanderie des Terres Froides, qui fera l'équipe impair avec Aurélien.

Et encore merci à Yves
 

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