mercredi 16 octobre 2013

Leipzig 2013

Après trois mois et demi sans un sujet, je ne pouvais pas manquer cette date fatidique. Il y a 200 ans exactement, la bataille des Nations allait commencer.
Pour marquer le coup, voici quelques images de nos dernières parties ainsi que 2 scénarios de batailles du printemps 1813, autour de Bautzen : Weissig qui dépeint les combats entre le Vème corps de Lauriston et les Prussiens de York le 19 mai et Kreckwitz, un épisode de la bataille de Bautzen mettant aux prises les troupes de Bertrand et celles de Blücher.
Ils devaient à l'origine être insérés dans le numéro 112 de Vae Victis (septembre 2013) où figurent les scénars de Kalisch, Möckern (avril 1813) et Eisdorf (un épisode de Lützen).

A noter que le 113 va sortir début novembre. J'y ai traité de la campagne d'automne avec les scénarios de Gieshübel, Goldberg, Blankenfeld, Lobtau (Dresde) et Hagelberg.
Dans l'avenir, le 114 (début janvier 2014) sera abordée la bataille de Leipzig et la retraite vers le Rhin. Le 115 (début mars ) couvrira la campagne de France.



Well it was a long, long time without any blogging activities. But today is not a normal day. 200 years ago today Napoléon Ier met his fate in the undulating fields south of Leipzig in Saxony.
So today I’m back and as a celebration deliver two 1813 scenarios originaly written for French magazine Vae Victis. As usual they are generic items you can easily use them for your favorite rules set.
I don’t translate but for the not French speaking lads interested in theses scenarios, please feel free to contact me and I’ll try to help.
Maps are not so nice. Sorry !

Please note that Vae Victis next issues will include scenarios about the 1813 fall campaign (november 2013), Leipzig and the retreat to France (january 2014)  and Napoléon’s campaign of 1814 (march 2014). Some of them will also be shown here.



Weissig – 19 mai 1813


Après la prise de Dresde, la Grande Armée poursuit les Coalisés jusqu’aux confins de la Silésie et de la Bohême. Ceux-ci se décident à accepter la bataille sur la forte position de Bautzen, mais leurs coureurs font état de mouvements français sur la droite. Pour éviter une prise de flanc, les corps de Barclay de Tolly et York sont envoyés le 19 mai contre ce que l’on pense n’être qu’un corps isolé qu’il sera possible de détruire.

Scénario :
Le combat compte 10 tours (de 15h30 à 18h00) ou plus si les joueurs le décident (au moins 16 tours). Les premiers accrochages sont survenus vers 15h00 mais les affrontements ont duré tard dans la nuit. Les joueurs peuvent donc décider de continuer la partie au-delà de 18h00. Dans ce cas, on joue l’option « La bataille se prolonge » (voir plus bas) qui est intéressante, mais seul le joueur français doit prendre connaissance de son contenu.

Les déploiements sont indiqués sur la carte ou dans les ordres de bataille. L’avant-garde prussienne est en formation de combat et son artillerie prête à tirer. Les Français entrent dans la formation de leur choix. Ils jouent les premiers.

Les troupes prussiennes cachées dans les bois peuvent être marquées par des leurres. Elles se dévoilent lorsqu’elles tirent ou quand l’ennemi arrive à 2 UD de leur position. En plus, le Prussien peut disposer de 3 pions leurres qu’ils placent où il veut dans la zone de déploiement de son avant-garde.

Les étangs sont infranchissables. Les ruisseaux sont passables à gué et réduisent le mouvement d’un tiers. Les sous-bois sont du terrain accidenté ; les distances de tir peuvent y être réduites de moitié. Les pentes du Eichberg sont douces et ne gênent pas les mouvements.

Conscrits : Les troupes françaises, peu entrainées, ne peuvent pas faire de mouvements en ligne. Elles peuvent cependant utiliser cette formation mais doivent passer en colonne ou en tirailleurs pour le moindre mouvement.


Notes sur les ordres de bataille :

- Les officiers peuvent commander toutes les troupes de leur nationalité qui sont dans leur rayon de commandement, quelle que soit leur affectation d’origine.

- Les bataillons des deux camps peuvent combattre entièrement en tirailleurs, supérieurs pour les fusiliers prussiens, ordinaires pour la ligne française et les mousquetaires prussiens.


Conditions de victoire : Il est préférable que les joueurs ne prennent pas connaissance des conditions de victoire adverses. Elles sont placées à la fin de leurs ordres de bataille respectifs.


Ordre de bataille coalisé
Eléments du corps du Generalleutnant von YORK (Brillant) – Placé à la convenance du joueur prussien
Détachement d’avant-garde – Oberstleutnant von Steinmetz (Ordinaire)
-          1° de Prusse orientale (2 bataillons)
-          Bataillon de fusiliers combiné  
-          4 pièces légères à cheval
-          3 x tirailleurs supérieurs

Réserve Oberst von Horn (Supérieur)
-          Oberst von Zielenski (Ordinaire)
-          Leib Regiment (2 bataillons)
-          5° rgt combiné (2 bataillons)
-          6° rgt combiné (2 bataillons)
-          Un régiment non identifié (2 bataillons)
-          Bataillon de fusiliers combiné
-          Bataillon de fusiliers du 2° de Prusse Orientale (supérieurs)
-          2 x Jägern (tirailleurs supérieurs)
-          4 x tirailleurs
-          2 batteries à pied (16 pièces moyennes)

-          GM Corswandt ( ?) (Ordinaire) – commandant la cavalerie
-          Dragons de Lithuanie (2 escadrons)
-          1° dragons de Prusse Occidentale (2 escadrons)
-          2° hussards de Silésie (2 escadrons)
-          2° batterie à cheval

La moitié des unités de Horn est placée sur la table ; l’autre moitié va entrer au tour 1 dans sa zone de déploiement initiale.


Conditions de victoire des coalisés : Le village de Weissig donne 8 PV ; celui de Klein-Steinitz 12 PV ; le Eichberg vaut 10 PV ; les routes en C3, D2 et D3 valent 3 PV chacune. Les coalisés ne peuvent aspirer à une victoire stratégique qu’en contrôlant Klein-Steinitz et les routes D2-D3.

Chaque camp marque 1 PV par unité ennemie affaiblie (réduite de moitié) et 3 PV par unité ennemie détruite.  En outre, chaque camp gagne 2 PV par général adverse hors de combat.


Ordre de bataille français

Eléments du Vème corps d’armée – Général Lauriston (Ordinaire)
- 16° division d’infanterie – Général Maison (Supérieur)
-          GB Penne (Ordinaire) et 1 colonel (Ordinaire)
-          151° de ligne (4 bataillons)
-          153° de ligne (3 bataillons)
-          4 tirailleurs supérieurs
-          6 pièces moyennes

Renforts :
Tour 1 (en B1 et sur la route à Steinitz) :

18° division – Général Lagrange (Supérieur)
-          GB Suden (Ordinaire)
-          155° de ligne (4 bataillons)
-          3 tirailleurs supérieurs

Tour 2 (en B1) :
-          GB Lafitte (Supérieur)
-          154° de ligne (3 bataillons)
-          3 tirailleurs supérieurs

Tour 3 (en B1 ou C1) :
-          GB Harlet (Supérieur)
-          135° de ligne (4 bataillons)
-          3 tirailleurs supérieurs
-          1 bataillon du 154° de ligne (en B1)

Tour 5 (en B1) :
-          2 bataillons des 149° et 150° de ligne
-          2 tirailleurs supérieurs


Conditions de victoire des Français : Le village de Weissig vaut 10 PV ; le Eichberg vaut 5 PV ; la route en A3 vaut 13 PV, les routes en C3, D2 et D3 valent 5 PV chacune. Les Français ne peuvent aspirer à une victoire stratégique qu’en contrôlant les routes D2-D3.

Chaque camp marque 1 PV par unité ennemie affaiblie (réduite de moitié) et 3 PV par unité ennemie détruite.  En outre, chaque camp gagne 2 PV par général adverse hors de combat.


Option (à lire par le joueur français uniquement) :
La bataille se prolonge
Les joueurs se sont préalablement mis d’accord pour faire une partie plus longue (au moins 16 tours). Dans ce cas, le Français annonce à son adversaire que :
Au tour 7 (17h00), York reçoit l’ordre de Barclay de Tolly de venir l’appuyer à Johnsdorf. Les Prussiens doivent donc rompre le combat au plus vite et se replier vers la route en A3.
Mais au tour 10, Barclay, se rendant compte que sa position n’est plus menacée, ordonne à York de reprendre Weissig. Le Prussien doit donc repartir à l’offensive. Pour cela, il bénéficie du renfort d’éléments russes dont voici la composition :
DétachementGeneralleutnant Sass (Ordinaire)
Brigade Oberst Kniaschnin II (Ordinaire)
- Grenadiers Arekcheyev (2 bataillons) (supérieurs)
- Grenadiers Ekaterinoslav (2 bataillons) (supérieurs)
Brigade Oberst Acht (Ordinaire)
- Grenadiers Tauride (2 bataillons) (supérieurs)
- Grenadiers Saint-Petersbourg (2 bataillons) (supérieurs)
L’une de ces brigades entre au tour 10 en A2, l’autre en A3 au tour 10 ou A2 le tour suivant. Les grenadiers russes, s’ils combattent en tirailleurs, sont ordinaires.
Dans ce cas, les Français reçoivent :
Tour 10 (en B1 ou C1) :
-          GB Charrière (Supérieur)
-          134° de ligne (2 bataillons)
-          2 tirailleurs supérieurs


Epilogue - Au terme de cet engagement brutal, les Français parviennent à rester maîtres du terrain. Mais les alliés ont aussi lâché prise en comprenant que les troupes du Vème corps de Lauriston loin d’être isolées, étaient suivies par tout le commandement du maréchal Ney. Ils se replient donc pendant la nuit et regagnent leurs positions de la veille. Le lendemain, ils disputeront le passage de la Spree, en prélude à la grande bataille de Bautzen.


Combats dans les bois de Weissig, au pied du Eichberg



Les Thermopyles de l’Allemagne - Krekwitz (Bautzen) – 21 mai 1813

 

Dès le lendemain des combats de Königswartha et Weissig, les troupes françaises continuent leur pression sur les positions défensives que les alliés ont eu le temps de préparer autour de la petite ville de Bautzen. Toute la journée du 20 mai, la droite française (XIIème corps d’Oudinot) passe la Spree et attaque sur les hauteurs boisées du secteur de Binewitz, où l’Empereur Napoléon veut attirer l’attention de l’état-major ennemi. Pendant ce temps, l’aile marchante du maréchal Ney – une véritable armée de plus de 70 000 hommes – doit tourner le flanc droit des coalisés. Le lendemain, suivant un déroulement très précis, la bataille reprend. Une fois Ney en position, une puissante attaque dirigée par Soult est lancée au centre. Les éléments du IVème corps passent la Spree à hauteur de Nieder Gurig. En face, les Prussiens de Blücher défendent les collines que leur chef affuble du nom de « Thermopyles de l’Allemagne. »  

Scénario :
Le combat compte 10 tours (de 14h00 à 16h30h)

Les zones de déploiement sont indiquées sur la carte ou dans les ordres de bataille. Les troupes prussiennes sont en formation de combat et leur artillerie prête à tirer. Les Français entrent dans la formation de leur choix. Ils jouent les premiers.

Les étangs sont infranchissables. Les cours d’eau sont passables à demi-mouvement. Les pentes sont douces et ne gênent pas les mouvements.

Conscrits : Les troupes françaises, peu entrainées, ne peuvent pas faire de mouvements en ligne. Elles peuvent cependant utiliser cette formation mais doivent passer en colonne ou en tirailleurs pour le moindre mouvement.

Notes sur les ordres de bataille :
- Les officiers peuvent commander toutes les troupes de leur nationalité qui sont dans leur rayon de commandement, quelle que soit leur affectation d’origine.

- Les bataillons des deux camps peuvent combattre entièrement en tirailleurs, supérieurs pour les fusiliers prussiens ou les légers franco-wurtembergeois, ordinaires pour la ligne française et les mousquetaires prussiens.



Ordre de bataille coalisé
Generalleutnant von BLÜCHER (Compétent)
à Plieskowitz :
-          Major von Röder (Compétent)
-          Bataillon de fusiliers de la Garde prussienne (élite)
-          Grenadiers de Silésie (élite)
-          2 x Jägern (tirailleurs supérieurs)
-          4 x tirailleurs

à Doberschütz :
-          Major von Streit (Ordinaire)
-          1° de Silésie (2 bataillons + bataillon de fusiliers)
-          4 x tirailleurs

entre Doberschütz et Krekwitz :
-          Oberst von Klüx (Compétent)
-          Major von Jagow (Ordinaire) 
-          Bataillon de grenadiers de Prusse occidentale (élite)
-          3 bataillons de Prusse occidentale
-          2 x Jägern (tirailleurs supérieurs)
-          4 x tirailleurs
-          1 régiment de uhlans (4 escadrons)
-          1 régiment de dragons (4 escadrons)
-          1 batterie à pied prussienne (8 pièces)

à Krekwitz :
-          Major von Othengraven (Ordinaire) 
-          2 bataillons de réserve du Leib Infanterie Regiment
-          6 x tirailleurs
-          2.Leib Husaren Regiment (4 escadrons)
-          1 batterie de position russe (12 pièces lourdes)
-          1 batterie à cheval prussienne (6 pièces légères)

Artillerie : (à disposer sur les hauteurs de la colonne B, au choix du joueur prussien)
-          2 batteries à pied prussiennes (12 pièces moyennes)
-          1 batterie de position russe (12 pièces lourdes)

Renforts : Les groupes de renfort prussiens entrent à partir de la prise de Doberschütz par le camp français, un groupe par tour, par le bord de table est. Kleist est attaché à un groupe d’infanterie. Chaque groupe d’infanterie comprend 1 bataillon de fusiliers et 2 de ligne.
-          GL von Kleist (Supérieur)
-          1 colonel (Ordinaire) avec le régiment de cavalerie légère de la Garde prussienne et le régiment des cuirassiers de Brandebourg (8 escadrons, tous élite)
-          1 colonel (Ordinaire) avec 3 bataillons et 2 tirailleurs issus de différentes brigades
-          1 colonel (Ordinaire) avec 3 bataillons et 2 tirailleurs issus de différentes brigades
-          1 batterie à cheval prussienne (6 pièces légères) attachée à l’un des groupes ci-dessus.

Conditions de victoire des coalisés :
Les villages de Krekwitz et Doberschütz valent chacun 5 PV, Plieskowitz vaut 10 points ; les hauteurs en B2 valent chacune 5 PV.

Chaque camp marque 1 PV par unité ennemie affaiblie (réduite de moitié) et 3 PV par unité ennemie détruite.  En outre, chaque camp gagne 2 PV par général adverse hors de combat.

Ordre de bataille français
Maréchal Soult (Supérieur)

Eléments du IVème corps d’armée – Général Bertrand (Ordinaire)
- 38° division d’infanterie – Général Franquemont (Compétent)
-          GB Stockmayer (Ordinaire) et 1 colonel (Ordinaire)
-          4 bataillons légers wurtembergeois
-          2 bataillons de ligne wurtembergeois
-          4 tirailleurs supérieurs
-          GB Neuffer (Ordinaire) et 1 colonel (Ordinaire)
-          4 bataillons de ligne wurtembergeois
-          1 batterie à pied (8 pièces moyennes)
-          1 batterie à cheval (6 pièces légères)

- Eléments de la 12° division – Général Morand (Brillant)
-          GB Hulot (Ordinaire)
-          3 bataillons légers
-          4 tirailleurs supérieurs
-          GB Sicard (Supérieur)
-          23° de ligne (4 bataillons et un détachement d’artillerie)
-          4 tirailleurs supérieurs

La brigade du général Hulot se déploie au nord de la Petite Spree en A1.

- Artillerie :
-          Major Coston (Ordinaire)
-          2 grandes batteries de 15 pièces moyennes chacune (en A2, voir carte)
-          1 grande batterie de 12 pièces moyennes (en A3, voir carte)

- Renforts :
Entrée au tour 1 :
-          Cavalerie – Général Briche (Ordinaire)
-          Général Major von Jett (Ordinaire)
-          2 régiments de chevau-légers wurtembergeois (8 escadrons)
-          2° chasseurs à cheval napolitains (2 escadrons)
-          1° batterie à cheval wurtembergeoise (6 pièces légères) 

Entrée par le bord ouest en A1 ou A2 au tour 4 :
-          GB Belair (Ordinaire) et 1 colonel (Ordinaire)
-          13° de ligne (4 bataillons) 

Entrée par le bord nord en B1 au tour 7, uniquement si Pleiskowitz n’est pas déjà aux mains des Français :
-          1 GB (Ordinaire)
-          4 bataillons de ligne
-          1 batterie à pied (8 pièces moyennes)

Conditions de victoire des Français : Les villages de Doberschütz et Plieskowitz valent chacun 5 PV ; les hauteurs en B2 valent chacune 10 PV. Les Français peuvent aspirer à une victoire stratégique en contrôlant Pleiskowitz avant le 6° tour.

Chaque camp marque 1 PV par unité ennemie affaiblie (réduite de moitié) et 3 PV par unité ennemie détruite.  En outre, chaque camp gagne 2 PV par général adverse hors de combat.

Brigade wurtembergeoise soutenue par une batterie française.

Epilogue - Les Wurtembergeois se distinguent particulièrement ce jour-là. Ils enlèvent les collines du centre et résistent à toutes les contre-attaques orchestrées par Kleist et Blücher. A partir de 17h00, le centre prussien commence à reculer sous la pression exercée par le IVème corps et les troupes du maréchal Ney qui arrivent par le nord. La journée est une victoire pour les Français, même si les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances de l’Empereur.






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