samedi 29 janvier 2022

Les Arapiles-Salamanque 1812

Voici quelques - mauvaises - photos d'une bataille des Arapiles jouée en novembre dernier, sur un sol particulièrement désertique (il y a même 1 ou 2 palmiers qui se baladent par-ci par-là...)

Il ne s'agit pas vraiment d'un compte-rendu puisque dans le feu de l'action, le photographe a un peu oublié son reportage au profit du jeu. Le déroulement de la bataille n'est pas si difficile à suivre puisqu'elle s'est jouée sur des positions assez statiques.


 
L'aile gauche française (div Thomières et cavalerie de Curto) en marche.
Derrière elle, les divisions Maucune et Brenier exécutent une marche de flanc sur les hauteurs.
En face, au centre alliée, la cavalerie britannique qui jouera comme dans la réalité un grand rôle dans la bataille.

L'aile droite alliée apparait face aux troupes de Thomières.

Il s'agit de la cavalerie espagnole renforcée de quelques unités britanniques 
(en fait les dragons de la KGL)

et de l'infanterie de Don Juan de Espana et de Packenham.

Plus au centre, la division du général Leith tient solidement le village des Arapiles,
l'un des objectifs de la bataille.

L'infanterie française face à elle.

Il s'agit de la division Clausel qui se positionne légèrement décalée de manière à laisser planer le doute sur l'endroit où elle cherchera à frapper.

Une brigade d'excellentes troupes se poste en appui sur la gauche du village.

Clausel devra d'abord s'occuper d'elle avant de menacer le village.

Un peu plus loin sur la gauche alliée, les troupes de Clinton et les Portugais de la brigade Pack.

Elles s'installent sur le Petit Arapile sous les yeux des dragons du général Boyer.

A la droite française, la division Bonnet marche sur la colline du grand Arapile.
L'occuper ne sera qu'une formalité...

...mais son véritable objectif est de prendre la petite colline. Et ce ne sera pas la même affaire...

Pendant ce temps, Don Juan et Packenham ont marché vaillamment contre l'aile gauche française.
On note qu'une partie de la cavalerie française a dû partir vers la droite pour y retenir celle des Britanniques qui menacent le flanc de Thomières.


Vu de l'autre bout de la ligne, on comprend mieux le danger représenté par les cavaliers de Stappleton Cotton sur l'aile droite du général français.

Le reste de la cavalerie de Stappleton s'élance au centre sur l'infanterie du général Maucune. Elle y subira un certain nombre de pertes mais empêchera le Français d'aller renforcer Thomières qui sera usé par le nombre de ses adversaires jusqu'à ne plus être en état de combattre.
 
Malheureusement il manque ici toute une série de photos qui montrent les combats sur le centre. 
La division Brenier lancera une timide attaque sur le village des Arapiles puis une seconde un peu plus appuyée, qui se solderont toutes deux par une sévère reculade.

Les cavaliers de Curto ont permis de stopper une percée qui aurait pu être décisive des dragons britanniques de Le Marchant, mais cela ne permettra que de gagner un peu de temps et n'empêchera pas l'effondrement de la gauche française.

De l'autre côté du village, Clausel avance résolument. Il délaisse finalement le village qui sera la cible de Brenier. Dans ce secteur, les Highlanders fournissent une forte résistance et imposent de terribles pertes à la division française.

Mais Clausel finit par avoir raison d'eux. Il détruit deux bataillons et force les deux autres à se replier sur les hauteurs derrière le village. Il effectue alors un à-droite contre les troupes de Clinton qui défendent le petit Arapile. 
La ligne britannique est prise de flanc et plusieurs bataillons sont mis en fuite.

Malheureusement la division Bonnet a subit deux revers dans ses attaques frontales et ses unités  réduites ne peuvent plus coordonner leurs attaques à l'avance de Clausel.
Les dragons de Boyer tentent alors le tout pour le tout en chargeant vigoureusement sur la colline.
 
Là encore, ils parviennent à faire refluer 2 bataillons anglais mais la position est trop forte et l'ennemi en nombre ne permet aucune exploitation.
Surtout, l'état catastrophique de la gauche française ne permet pas d'imaginer emporter la décision avant la destruction de notre centre. La bataille s'arrête donc là.

Un fourbe Wellington, planqué derrière le poteau des Arapiles, se moque de l'échec de mes attaques. Ceci appelle une vengeance :)

2 commentaires:

Syl a dit…

Magnifique table ! Un grand merci pour le cr.
Ludiquement

Phil a dit…

Les armées et le terrain sont magnifique...Bravo à vous...et au fourbe Wellington!

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Minis for sale !!


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