Davout et Eugène manquent d'être coupés du reste de la Grande Armée par le jeune prince de Wurtemberg. La mauvaise coordination des corps russes permet aux Français, sérieusement accrochés, de s'extirper de la nasse sous le feu de la puissante artillerie ennemie.
Suite à cette journée difficile, la relation entre Ney et Davout (qui ne peuvent pas vraiment se piffer)s'envenime encore , le premier pointant du doigt les soldats du second qui auraient traversé Vyasma à la débandade, donnant un exemple désolant pour le moral de la troupe. Davout dénonce une calomnie et défend énergiquement l'honneur de son corps d'armée auprès de l'Empereur. Mais Napoléon qui a déjà du ressentiment pour le duc d'Auerstädt dont l'arrière-garde n'avance qu'avec trop de lenteur pour lui, le désavoue au profit du "Rougeaud" et commence à prendre ses distances avec son meilleur lieutenants. Tout ceci ne fera que s'accentuer deux semaines plus tard, à Krasnoïe.
La Bataille de Viasma, par Peter von Hess |
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