Contre-attaque
à Krasnoïe (17 novembre 1812)
« J'ai assez
fait l'empereur, il est temps de faire le général »
Dans la nuit du 16 au
17, l'empereur a pris conscience que toute l'armée russe était autour de
Krasnoïe. Il comprend que cette ville peut être le tombeau de l'armée si rien
n'est tenté. Au matin, la Garde impériale se met en branle et sort de la ville
pour aller au-devant des Russes. Napoléon espère ainsi attirer les corps
adverses qui barrent la route de Smolensk et coupent le chemin du Ier corps
d'armée. S'il y parvient, les troupes de Davout pourront s'écouler et rejoindre
Krasnoïe.
Durée de la
partie : 10 tours. Les Français jouent les
premiers.
Déploiement :
Les positions sont données sur la
carte (la taille de la table est à adapter à la taille de vos figurines et
bataillons).
Le détachement Rosen entre à
partir du tour 2 sur 1d6 = 4+.
Conditions de victoire :
Par unité adverse éliminée :
2 PV
Par général adverse mis hors de combat :
1 PV
Si les Russes s'emparent de
Krasnoïe, ils remportent une victoire stratégique.
Si les Français
conservent Krasnoïe, ils marquent 20 PV.
Si les Français
prennent Uvarovo, ils marquent 10 PV.
Ordres
de bataille
Armée russe
IIIème corps d'armée – Prince
Gallitzin
–
1ère division de grenadiers, Stroganov (brigades
Cheltokhin, Tsvileniev et Sulima – 12 bataillons)
–
3ème division, Prince Shakhovskoï
(brigades Shelvinski et Bogdanovitch – 8 bataillons)
–
2ème division de cuirassiers, Duka
(brigade Kretow et Dreyer – 5 rgts de cuirassiers ; 1 batterie à cheval)
–
4 batteries à pied
Détachement du
Général Major Rosen
–
brigade Borosdin (rgts de cuirassiers
de l'Empereur et de l'Impératrice)
–
brigade Bistrom (rgt de jägers de la
Garde et rgt de Finlande – 6 bataillons)
– 1 batterie à cheval de la
Garde
Détachements cosaques
(3 régiments)
Armée française
Jeune Garde du
Maréchal Mortier
–
1ère division Delaborde (6 bataillons
de voltigeurs et tirailleurs)
–
2ème division Roguet (6 bataillons de
voltigeurs, tirailleurs, flanqueurs, fusiliers-chasseurs et
fusiliers-grenadiers)
–
1 bataillon du Leib-Rgt hessois
–
1 bataillon du 3ème grenadiers de la
Vieille Garde (Hollandais) (en carré à droite de Mortier)
–
1 bataillon de chasseurs à pied de la
Vieille Garde (en carré à gauche de Mortier)
–
2 escadrons (i.e. unités réduites) de
cavalerie (Lanciers rouges de la Garde et chasseurs de la légion portugaise)
–
Artillerie : 4 batteries à pied de
la Garde impériale
Défense de Krasnoïe –
Général Claparède
–
Légion de la Vistule (3 bataillons)
–
Éléments de la Garde impériale (1
bataillon de grenadiers, 2 batteries d'artillerie à pied)
–
2 bataillons d'isolés
En arrière de
Krasnoïe * :
–
1 bataillon de chasseurs à pied de la
Vieille Garde
–
2 escadrons de cavalerie de la Garde
impériale
Notes sur l'ordre de
bataille :
L'infanterie de la
Garde et de la Vistule doit être considérée «supérieure», y compris le
bataillon hessois. Les bataillons de la Vieille Garde et les lanciers rouges
sont « élite ». Les isolés et la légion portugaise sont comptés comme
« ligne ».
Chez les Russes, les
bataillons de jäger sont « vétérans » et l'infanterie
« ligne ». Les bataillons de grenadiers sont
« supérieurs ».
Toutes les troupes du
détachement Rosen sont « supérieures ».
Les généraux Roguet
et Delaborde peuvent être considérés « supérieurs ».
* Napoléon Ier est
avec la petite réserve de la Garde impériale à droite de Krasnoïe. Le joueur
français peut l'engager au combat. Dans ce cas, il donne un bonus de +1 à
toutes les unités qui combattent dans son rayon de commandement pour le tour.
En revanche, le joueur russe reçoit aussitôt 10 PV.
L'attaque de
l'empereur semble avoir rempli Kutuzov d'effroi puisqu'il n'a pas sitôt compris
qu'il avait affaire à la Garde et à Napoléon lui-même (qu'il pensait déjà sur
la route d'Orscha), qu'il stoppe son mouvement offensif. Il rappelle à lui
l'aile marchante de Tormazov, qui devait encercler Krasnoïe par l'ouest, et
ramène Mileradovitch vers son aile droite, libérant ainsi le passage sur la
route de Smolensk. L'objectif est donc atteint : le Ier corps peut
rejoindre et la route de la retraite est libre.
Il est à noter que suite au désastre express connu par les Français, une prolongation a été jouée en ajoutant des renforts : la
division Compans (6 bataillons) arrivée par la route qui entre sur la table au nord. Les Français doivent alors défendre les abords de Krasnoïe.
1 commentaire:
Encore un scénar très intéressant...il manque du temps, encore et toujours! Mais j'envisage sérieusement de le jouer...un jour!
Salutations!
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