jeudi 13 décembre 2018

Wimpfen 1622

Quelques photos d'une bataille jouée il y a quelques semaines avec la version XVIIe siècle de notre règle maison Batailles impériales.
C'est surtout du bla bla car nous n'avons pas beaucoup de photos viables.

Il s'agit de la bataille de Wimpfen, livrée en 1622 entre les protestants allemands du margrave de Bade-Durlach et l'alliance des ligueurs de Tilly et des Espagnols de Cordoba.
Les protestants sont plus nombreux et leur centre d'infanterie est abrité derrière une ligne de petits chariots qui leur donne une protection, mais ils vont avoir du boulot face à des adversaires plus expérimentés et de bien meilleure qualité.

L'infanterie protestante est surtout composée de régiments de levées récentes formés de mousquetaires ainsi qu'un petit noyau d'unités (Piques + Mousquets) plus aguerries.
La cavalerie est peu nombreuse.

Côté de la Ligue, tout est bon. L'infanterie est excellente, surtout les tercios espagnols, bien sûr. La cavalerie est moins impressionnante car elle caracole plus qu'elle ne charge et se révèle donc moins décisive, mais elle est nombreuse.

Les deux armées se font face. On voit bien
les unités de mousquetaires protestants derrière leurs fortifications.

 L'aile gauche protestante formée des meilleurs régiments d'infanterie P+M.

 Rapidement une partie de la cavalerie badoise défile derrière son centre.

 Les meilleurs unités (cuirassiers et Gardes du corps du margrave) restent à droite
mais elles risquent d'être en sérieuse infériorité.

 D'autant que les catholiques, sans doute impressionnés par la longue ligne de mousquetaires ennemis, ont dégarni leur centre et le gros de l'infanterie (ici hors cadre) fonce contre la droite badoise.
En bas, les tercios espagnols marchent résolument à la rencontre de l'aile gauche ennemie.

 L'infanterie catholique en marche contre la droite protestante.

 Le centre est désormais formé de la cavalerie catholique qui étend ses lignes.


 Le margrave voit une opportunité et charge sur le centre adverse qui est enfoncé. Le combat sera longtemps à son avantage mais il manque de troupes pour exploiter son succès, ses mousquetaires restant frileusement derrière leurs fortifs...

La gauche badoise est abordée par les Espagnols.
Après un court échange de mousqueterie, les tercios passent à l'attaque.

 Et prennent rapidement le dessus. Leurs adversaires reculent peu à peu.

 Au centre, la mêlée de cavalerie fait rage mais les mousquetaires badois, qui craignent les cavaliers ligueurs comme la peste ne bougent toujours pas, amusés par un petit escadron de hussards qui fera un boulot remarquable pendant plusieurs tours. Il se permet même, à coup de jets de dés chanceux, d'infliger quelques pertes aux bataillons protestants.

En haut de l'image, les Espagnols ont détruits l'aile gauche badoise et 
vont pouvoir se rabattre sur le centre.

Au milieu de la table, le combat de cavalerie est arrivé à son terme. Les Protestants en sortent vainqueurs mais très affaiblis et surtout retardés. Car pendant ce temps, les escadrons catholiques ont pu pénétrer la ligne de fortifications au centre.

En bas, l'aile marchante composée de l'infanterie de la Ligue et de quelques escadrons est également parvenue au contact. Elle a pratiquement détruit le reste de la cavalerie adverse et va s'emparer de son artillerie. Les mousquetaires qui n'ont rien fait de la bataille sont pris dans la nasse : les deux ponts de la Bollinger sont aux mains des catholiques !

Et pour clore l'affaire, les escadrons catholiques qui ont percé les fortifs badoises remontent la ligne des mousquetaires. Deux régiments ont déjà explosé, les autres sont mal barrés puisque d'autres cuirassiers espagnols surgissent pour menacer leur gauche.
Plus loin, à droite de l'image, les escadrons badois ne peuvent que constater
la destruction de leur infanterie.


Belle baston qui confirme que Wimpfen fut bien une victoire de Tilly.
L'affaire n'était pas facile pour le camp protestant (Jérémie) mais pendant deux tours, il y avait sans doute un coup à jouer : à gauche son infanterie occupait les tercios espagnols que des mousquetaires auraient peut-être dû venir menacer de flanc. Egalement, sa cavalerie est passée près de réaliser un exploit au centre. Là encore, le soutien des mousquetaires aurait peut-être pu être décisif. Mais il faut dire que les unités de tireurs dépourvues du soutien de piquiers sont très sensibles à la cavalerie adverse.
Or le joueur espagnol (Christian) avait disséminé quelques escadrons tout le long du front et il est probable que cela a été payant puisqu'ils ont partout jeté le doute et que l'infanterie adverse n'a rien osé faire !

2 commentaires:

Borodino a dit…

Même si les photos sont prises de loin, le bla bla nous plonge dans les combats.
Belle victoire catholique 👍🏻

ESMBEL a dit…

Belle histoire que voilà, avec en plus une période que j'apprécie de plus en plus.
Nous essayons de notre côté de la reconstituer avec la règle "Tercios" qui nous plait beaucoup!
Bonne continuation
Claude

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