Le scénar suivant n'a pas été publié. Le voici donc à disposition, il traite de l'attaque manquée sur Sparte, peu de temps avant la mort du roi d'Epire.
Je rappelle juste que les batailles de cette époque nous étant peu connues, les scénars sont en grande partie conjecturaux. La carte des environs de Sparte s'inspire ici du plan de Barbie de Bocage dressé à la fin du XVIIIe siècle.
Aux portes de Sparte
(272 av. JC)
Après l’échec de sa campagne italienne, Pyrrhos rentre en
Epire avec une armée réduite. Toujours aussi agressif, il recrute des
mercenaires celtes qui ravagent le secteur et s’en prend à Antigone Gonatas
qu’il chasse bientôt de Macédoine. Il se tourne ensuite vers la Grèce
continentale à l’appel du Spartiate Cleonymos qui veut ravir le trône à son
neveu Areos. Tandis que ce dernier guerroie en Crète, le roi des Molosses et
son armée pénètrent en territoire lacédémonien. Le prince Acrotatos, aidé de
mercenaires envoyés par Antigone Gonatas, se prépare à défendre sa capitale.
Notes sur le
terrain :
La rivière Eurotas est guéable sur toute sa longueur avec
une pénalité de mouvement : -2 UD pour les piétons, -3 pour les montés.
Les zones marécageuses sont du terrain accidenté.
La partie haute du Mont Taygète est impassable. La partie
basse est une zone difficile.
L’enceinte de la ville est une palissade de bois dans
laquelle se trouvent 3 portes que le joueur spartiate peut placer à sa
convenance. Les troupes de Pyrrhos peuvent l’assaillir avec un malus de -1,
comme si elles disposaient d’échelles ou de cordes pour la franchir.
Dans l’enceinte, les villages des tribus de Sparte forment
un habitat éclaté. Nous recommandons de placer quelques bâtiments (petites
fermes, temples, etc) et quelques vergers ou bouquets d’arbres qui coupent le
paysage. Le reste est du terrain clair.
Notes sur les
troupes :
Les phalanges des deux camps peuvent choisirent de devenir
Lanciers moyens à tout moment dans la partie en restant un tour complet
immobiles (les hommes démontent leurs sarisses). Elles ne peuvent redevenir
phalanges après cela et terminent la bataille avec leur nouveau statut.
Le corps allié d’Ameinias est toujours fiable.
Conditions de
victoire :
Selon la règle habituelle mais les troupes de Pyrrhos
gagnent la bataille si elles s’emparent de la citadelle et la gardent un tour
complet en leur possession.
Armée spartiate
Acrotatos (+2) 6 pts
·
1 cavalerie moyenne 7 pts
·
5 phalanges 55 pts
·
2 LMI javelot 14 pts
·
2 infanterie légère 8 pts
Ameinias le Phocéen (+1) 3 pts corps allié envoyé par Antigone Gonatas de
Macédoine
·
1 cavalerie lourde Elite 11 pts
·
2 phalanges macédoniennes 22 pts
·
2 lanciers ou fantassins moyens mercenaires 14 pts
·
2 Li arc ou fronde 8 pts
Roi Areos (+1) 3 pts corps de renforts
·
1 cavalerie moyenne 7 pts
·
2 phalanges 22 pts
·
2 fantassins
moyens mercenaires 14 pts
·
2 infanterie légère 8 pts
Total : 202 points en 24 unités
Les troupes d’Acrotatos
et Ameinias sont placées au choix du joueur jusqu’au milieu de la table.
Le corps d’Areos arrive en renfort par le bord sud en C2 au tour 2 sur 1d6 = 6,
au tour 3 sur 1d6 = 5-6, etc.
Armée épirote
Pyrrhos (+2) 6 pts
Cleonymos (+1) 3 pts
Ptolémée, fils de Pyrrhos (+0)
·
1 cavalerie lourde impact épirote 10 pts
·
1 cavalerie lourde épirote 9 pts
·
2 cavaleries moyennes grecques 14 pts
·
2 cavaleries légères javelot 12 pts
·
8 phalanges épirotes et macédoniennes 88 pts
·
5 infanteries lourdes impétueuses (Gaulois) 40
pts
·
5 Li 20 pts
Total : 202 points en 24 unités
Les troupes de Pyrrhos sont placées au choix du joueur dans les 5
UD du bord nord.
Et pour finir, quelques photos de Jérémie Lefebvre non publiées dans le VV143 :
Les "légions" alliées de Rome
L'infanterie romaine
la phalange de Pyrrhos
Cavaliers alliés de Rome contre Grecs alliés de Pyrrhos
Premier choc contre les éléphants pour les troupes romaines !
A Asculum, de durs combats sont livrés dans des terrains très accidentés assez inhabituels pour une bataille antique.
Les compagnons de Pyrrhos
une autre vue de la bataille d'Asculum
Lors des tests des scénarios, nous avons joué en intercalant les troupes alliées et romaines d'une part, phalange et infanterie grecque et italienne d'autre part, comme les protagonistes l'ont semble-t-il fait dans plusieurs de leurs confrontations.
Pyrrhos aurait ainsi cherché à rendre les flancs de ses phalanges moins vulnérables contre les légionnaires romains plus maniables. Quant à ceux-ci, ils ont peut-être essayer de "consolider" leurs alliés en les encadrant de plus près.
Les cochons enflammés que les Romains ont déployés à Beneventum
pour tenter d'effrayer les éléphants de Pyrrhos. Pauvres bestioles...
2 commentaires:
C’est impressionnant toutes ces figurines autant par leurs nombre et par leurs qualités.
C'est vrai, mais il faut dire qu'on a beaucoup de chance : le copain chez qui on joue a une collection monstrueuse et un bel espace dédié au jeu. En un sens, moi, je fais que les scénarios, c'est grâce à lui qu'on peut faire tout ça.
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