Comme toujours, l'ennui, c'est le manque de temps pour discuter et boire un coup avec tout ce petit monde. D'ailleurs, on a tellement manqué de temps que l'on n'a même pas pensé à faire des photos. il n'y aura donc qu'un petit échantillon où l'on ne voit pas beaucoup de figurines et même pas tout les participants.
Mention spéciale pour les 2 superbes tables des Riflemen de Bourg-en-Bresse sur
1870 et un sujet plutôt rare, la conquête de l’Algérie en 1857. Magnifiques figurines et décors. Là encore,
juste un gros regret de ne pas avoir pu
discuter plus longtemps, mais comme je disais, les parties de 3h30 du tournoi ne laissent guère d'espace pour la parlotte. J'espère donc que l'on aura un jour l'occasion de se croiser pour de bon.
Retour au tournoi.
Il s'agit donc d'un affrontement par équipes et armées de 300 points (le seul tournoi AdG en double). L'année passée, 10 équipe bataillaient ; cette année, nous sommes 16.
Voici d'abord la composition de notre armée :
Aldo - Général en chef brillant – 3 Kn moyen impact élite + 3 cav moyen arbalète + 2 Mi lanceBeppe - Général compétent - 3 HI A2M + 3 LMI arbalète + 2 Kn moyen impact élite
Carlo - Général ordinaire – 4 HI lance + 2 Li arc + 1 Kn moyen impact
Dieter - Général compétent allié allemand - 3 Kn moyen impact + 3 Lh arc + 1 HI A2M médiocre et 1 LMI arbalète médiocre
Plusieurs personnes étaient très étonnées que nous ayons des
corps aussi disparates. Il est à noter que nous n’avons jamais manqué de PC
sauf pour le corps allié dans la 1° et la dernière parties. Dans la 1°, ce fut
un grave handicap car mes Lh n’ont jamais pu être utilisé pour épauler mes
chevaliers. Dans la dernière, ce ne fut pas décisif, vu la faillite totale de
mes dés de combat.
Nos parties :
D’abord les Allemands féodaux de Denis et Marc (Theodoros et Marc S). Ils ont plus
de monde que nous, un corps de chevaliers sur chaque aile et 2 gros corps de HI
A2M avec des arbalétriers au centre. Je suis à gauche avec l’allié (corps D) et le corps
Kn-Cv (corps A), Christophe vient ensuite avec les A2M (corps B) puis les lanciers
lourds (corps C). D’entrée, Denis et moi nous engageons dans un furieux combat de chevalerie
qui va durer toute la partie. A un moment, je crois prendre l’avantage, mais un
manque de PC m’empêche d’enfoncer le clou en jetant mes Lh derrière sa ligne.
Denis parvient avec difficulté à rétablir la situation. Au centre, leurs
arbalétriers nous font mal et nous commettons l’erreur de trop avancer les
nôtres pour tenter de prendre une colline et soulager notre piétaille. Au
final, même si les lanciers de Christophe déciment les chevaliers de Marc,
notre centre explose et Marc tue les 2 généraux de Christophe. Bataille
accrochée mais défaite à 31 pertes pour nous, environ 25 ou un poil plus pour
eux. Un bon moment de jeu pour commencer le tournoi.
Le samedi après-midi, on joue contre Marc (Signifer) et Médy, les
Suisses Ottomans. J’ai un contentieux avec eux puisqu’ils nous ont battus in
extremis l’année passée. Ils commandent une armée comme je les aime, de petite
taille (28 ou 29 unités) mais bien commandée, d’excellente qualité et
manœuvrière. Medy pose à droite un corps de Cv lourde arc élite + 1 ou 2 Lh arc
et vers le centre le corps des janissaires (MI arc élite), Marc tient la gauche
avec un autre corps de Cv arc élite. Leur dernier corps est caché – embuscade
en fond de table ou marche de flanc ?
Comme le matin, je suis à gauche et Christophe à droite, notre
déploiement est le même. Pour ne pas subir les tirs, je décide d’attaquer au
plus vite. Christophe doit me soutenir pour couvrir mon flanc droit et essayer
de presser au maximum avant l’arrivée de la marche de flanc éventuelle. Medy
est en réussite : en 3 phases de tir, il me tue 2 chevaliers et me met 3
autres unités Kn et Cv en désordre ! Perdu pour perdu, je charge en
bouchant les trous avec mes MI qui ont suivi les montés. Les janissaires vont manger
bon ainsi que sa cavalerie lourde qui n’a pas daigné esquiver mais mes MI
explosent et mes pertes sont lourdes. Même si j’ai bien remonté la pente, Medy
se bat comme un lion et tient suffisamment pour que mes dernières unités ne
soient utilisables nulle part ailleurs. C’est crucial car la marche de flanc
s’est signalée dès le tour 2 (des Lh et Cv moy. arc). Christophe la neutralise
efficacement, aidé par les jets pourris de Marc. Au dernier tour, nous devons
encore leur faire 4 pertes et eux 2 ! Je parviens à rallier une perte, ce
qui me donne espoir, mais Medy me la reprend aussitôt au tir ! Et les
combats tournent également en sa faveur. Défaite amère, quelque chose comme 32
à 26. Les fameuses salves des tireurs élite de Medy en début de partie,
ajoutées à un habile mouvement tournant des Lh de Marc qui nous coûte notre
camp, n’ont jamais pu être compensées. Je crois que nous n’avons fait qu’une
seule grosse erreur dans cette partie, c’est de ne pas avoir laissé quelques
troupes en couverture du camp en voyant qu’il leur manquait un corps au
déploiement.
Pour Christophe et moi, c’est la grosse déception du
week-end en terme de jeu, mais surtout c’était une super partie, très acharnée
et très, très drôle avec le grand numéro de Marc qui a fait tous ses efforts
pour gagner le trophée du « Louis de Funès du tournoi » récompensant
le meilleur joueur-affligé-de-tous-les-malheurs-du-monde. Bref, une belle
équipe d’adversaires-partenaires contre qui j’ai vraiment plaisir à jouer. Et je
demande ma revanche pour l’année prochaine.
Le soir, excellente soirée au restau. Comme tout le monde, on se couche pas trop tard
avec l'envie de se rattraper le lendemain.
Dimanche matin, on rencontre Jean-Marc et Eric, alias
Bradpitre et leurs Croisés tardifs. Là encore, une très bonne partie, légère et
vachement drôle, ponctuée de plusieurs pauses clopes et qui se termine à la
binouse (faut bien aider Yves à finir le fût !) Enfin une victoire, mais
si je pense que nous avons bien joué, sans erreurs, nos adversaires nous ont
aidé. Eric n’a jamais eu assez de points pour manœuvrer son magnifique corps d’Hospitaliers
que je vais détruire avec méthode, ni pour les secourir avec ses chevaliers qui
arrivent trop tard. De l’autre côté, Christophe exécute littéralement
Jean-Marc. On a pas mal de réussite sur ce coup. Désolé, les gars !
Super content de la rencontre avec 2 lascars avec qui on a
bien rigolé et discuté de plein de choses.
L’après-midi enfin. On se dit que rien n’est joué. On combat
les Français de Didier et Claude (Atax et Classical Ork). Ils ont plus de chevaliers que nous mais
notre position est bonne et nous sommes un peu supérieurs en nombre. Je suis
encore à l’aile gauche avec les corps A et D de cavalerie, Christophe fait le centre
avec les Hi et LMI (corps B) sur une colline et ses lanciers (corps C) à droite qui défendent un
petit espace entre la colline et des terrains qui couvrent son flanc. Mon allié
ne veut pas se battre mais grâce à l’aide du général en chef, je le rallie dès
le 2° tour. J’essaie alors de défaire la cohésion du groupe de Kn impétueux
grâce à les Lh. En pure perte. Ne sachant comment m’y prendre avec ces
impétueux que je n’ai ni l’habitude de jouer ni d’affronter, je provoque leur
charge trop tôt. Mes 3 Cv moyens que j’ai avancé devant mes Kn reçoivent le
choc, plutôt pas mal d’ailleurs. Mes 6 chevaliers se portent ensuite au contact.
Ma ligne est rétablie, et là, c’est le désastre. Sur les 4 phases que va durer
le combat, avalanche de 1 et 2. J’ai une pensée pour nos adversaires du matin
qui ont dû subir le même désagréable moment. Je résiste un peu et parvient même
– enfin – à tourner la ligne française et la frapper dans le dos avec du Lh
mais je me coltine des dés foireux devant un spectateur attentif et même
encourageant qui a passé presque toute la partie à nos côtés (je crois même que
j’ai vécu sa présence comme une sorte de soutien moral qui m’a retenu
d’exploser de colère). Christophe se porte à mon secours avec sa réserve de 2
chevaliers élite mais ça ne suffira pas. De mon côté c’était une partie
acharnée, à droite, Christophe a subi les tirs des arbalétriers élite sans
pouvoir réagir à cause de la menace d’un groupe de chevaliers français. Peu à
peu les pertes s’accumulent là aussi. Un mauvais placement de ma part nous a
coûté des points trop tôt et de très mauvais dés m’ont plombé la bataille.
Une vue magistrale sur la table de la finale où s'affronte les Ayyoubides Hervé et Cédric et les Berbères en fez, Boris et Philippe, pendant qu'un orc prend la pose, somme toute très classique, de celui qu'en-à-rien-à-péter-de-montrer-ses-aisselles-tout'-façon-j'-transpire-même-pas.
Un autre plan où les Berbères froncent le sourcil pendant que Cédric, visiblement hyper à l'aise, leur fait le coup de l'Orc Classique.
Les Hongrois Patrick et Etienne, affrontent les Portugais des Bricault père & fils. Les deux compères du nord terminent à la 3° place du tournoi avec leurs Hongrois médiévaux. Félicitations à eux.
La Compagnie catalane de Duschmurtz aux prises avec les Allemands féodaux de Marc.
Damien-Virgo est caché par son partenaire, on devine Denis-Theodoros qui pointe la tête derrière Marc.
Face à nous, les joueurs Espagnols féodaux, Stéphane-Timur et Ostap, contre l'Empire latin d'Orient (de dos, le Nazgul et L'Inquisiteur), une partie hautement historique.
Bataille entre sudistes. Francs de Chypre contre Catalans. Là, désolé, je ne me souviens plus de tous les pseudos ! J'espère au moins ne pas me planter dans les prénoms : François (Mikado), Hubert, Gilles et Alain.
Après 2 échecs le samedi, les Hussites optent pour un changement radical de tactique. Ils adoptent un déploiement très resserré sur un côté de la table, mettant ainsi totalement dans le vent l'une des ailes de l'armée adverse. Celle-ci n'a souvent plus le choix de démonter si elle veut arriver à temps à l'aide de son aile menacée et doit chercher la vitesse. Les 2 Lh hussites lâchés dans la plaine à droite sont là pour la ralentir. Pendant ce temps, le rouleau compresseur écrase le reste de l'armée.
Le dimanche, ceci leur vaudra de remporter 2 victoires éclatantes.
Nos derniers adversaires, Atax-Didier et le Classical Ork-Claude
Face à eux, mon partenaire bombe fièrement le torse pour les impressionner mais ils le regardent même pas, Christophe (Chris15 sur le forum)
Pépé et Aurélien, petites mains de la Commanderie, qui ont participé à l'organisation, la mise en place, l'équipe impaire, etc. Merci à eux également.
De dos, les vainqueurs, Cédric et Hervé. En face d'eux, Philippe qui a l'air ravi d'être pris en photo (2 minutes après, il tentera de me mordre lorsque je passerai à côté de lui).
En spectateur, Lionel, un autre membre de la Commanderie des Terres Froides, qui fera l'équipe impair avec Aurélien.
Et encore merci à Yves
6 commentaires:
Quand j'en aurai les moyens, c'est sur, je reviens faire des tournois ADG, et pourquoi celui de Bourgoin.
Une table algérie 1857 et tu ne m'as pas pris de photo .....GRRRRRR!
cordialement (quand même )
paco
Paco,
la table était super belle, mais on n'était pas dans la même salle et j'ai zappé de revenir après cela. Faut dire qu'on s'est embarqué dans une baston d'enfer et je ne pouvais pas m'en extirper. Après cela, conquérants et défenseurs de l'Algérie avaient disparu !
Au fait, pour apaiser tes souffrances, je me dois de préciser que c'était du 15mm ;)
J'ai aussi revu Julien dont les Russes avaient l'air bien malmené pendant au moins 2 parties de NPOW.
Merci pour ces belles photos. Bien content d'avoir fait ta connaissance. En espérant te voir à Fronton en Juin.
Bravo pour ce reportage...j'espère effectivement que l'on aura pus de temps la prochaine fois...je fais un (petit) post sur la manif vendredi si tout va bien...
A+
Phil.
Bravo pour ce beau reportage. J'espère bien avoir l'occasion d'être des vôtres lors d'une prochaine édition. Encore bravo Timur a eu l'air ravi de ces parties en "doublette" (Je n'ai pas encore vu Ostap).
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